À NOS AMIS, du Comité invisible
« Le discours de la crise est chez les néolibéraux un double discours − ils préfèrent parler, entre eux, de “double vérité”. D’un côté, la crise est le moment vivifiant de la “destruction créatrice”, créatrice d’opportunités, d’innovations, d’entrepreneurs dont seuls les meilleurs, les plus motivés, les plus compétitifs survivront. […] De l’autre côté, le discours de la crise intervient comme méthode politique de gestion des populations. La restructuration permanente de tout,
LES MOTS SONT VERBES, de Josée Marcotte
« À coeur de journées, je nuit et je jour, et j'arrive à me nuire, car, lorsque je nuit et je jour, tout à la fois, dans le blanc du noir et le noir du blanc, je la perds, elle, toute grise, je la perds, je perds la marge à suivre. »
(dans Poèmes du lendemain 21, p. 37)
ÉTAIT UNE BÊTE, de Laurance Ouellet Tremblay
« cinquième conseil (donné par Tantine, qui n'est pas ma mère, pas ma Soeur, pas mon amie, mais un peu de tout ça quand même; c'est le meilleur conseil, c'est une tactique) deviens louve
déesse
poussière
histoire »
(p. 30)

ÉTAIT UNE BÊTE, de Laurance Ouellet Tremblay
Je ne connais pas beaucoup Laurance Ouellet Tremblay. Je l'ai rencontrée il y a à peu près un an, lors du colloque La création comme résistance. J'ai découvert une femme dynamique et engagée. J'ai appris qu'elle était poète. J'ai acheté Salut loup!, son deuxième recueil, dès sa sortie. J'ai adoré. Je me suis dit que ce serait bien de lire son premier, Était une bête. Joie, j'apprends qu'il vient d'être réédité. Là, je viens de le terminer. Et je capote un peu. Parce ce que j'