SCÈNES DE CHAQUE JOUR, d'Albert Laberge
« Le soir, lorsque le vestibule des lupanars s'éclaire de l’éclat des ampoules électriques et semble inviter le passant à entrer goûter la violente et brutale joie d’acheter et de posséder un corps inconnu, des détraqués, le sexe en émoi, le cerveau rongé par des désirs lubriques, font halte devant ces refuges du vice et, plantés au bord du trottoir, de l’autre côté de la rue, interrogent le mystère des maisons closes. De loin, ils cherchent à deviner le fidèle qui pénétrera